Front-end et back-end : ces deux termes apparaissent fréquemment dans un projet de création et/ou de refonte de site web. Particulièrement importants dans la construction des projets numériques, ces deux profils sont souvent confondus, voire incompris chez les demandeurs de sites web, aka les clients. Pour lever la confusion entre développeurs front-end et back-end, lisez bien ce qui suit !
Le développement front-end : la partie visible de l’iceberg
Le terme front-end fait référence aux éléments d’un site ou d’une application que l’utilisateur voit à l’écran et avec lesquels il interagit. Par exemple, tout ce que les Internautes voient sur un site web est une combinaison de HTML, CSS et JavaScript. Ce sont ces langages de programmation qui seront interprétés par le navigateur.
Le développeur front-end crée les pages du site ou de l’application avec les différents composants graphiques imaginés par le/les webdesigner(s) qui, eux, s’occupent de tout l’aspect graphique d’un site Internet (illustrations, animations, typographie…).
Le développeur front développera également des animations pour rendre la navigation plus fluide, ludique… L’expérience utilisateur (UX) est également au centre de ses préoccupations, il doit guider l’utilisateur sur le site web (via l’interface) afin de répondre aux objectifs de l’entreprise (ventes, prises de contact, commentaires…).
Prenons l’exemple d’un site web e-commerce qui vend des produits cosmétiques. Le développeur front-end s’occupera de développer et rendre optimale toute la partie visible du site selon les éléments UX et webdesign (page d’accueil, fiches produits, tunnel de commande, articles de blog, landing pages…).
Que faut-il comme compétences pour être développeur front-end ? Il ne fait aucun doute que le développement front-end est l’un des domaines les plus en vogue du secteur du digital. La crise sanitaire de 2020 nous a également montré que la profession n’est pas menacée et que les opportunités d’emploi ne s’arrêtent pas. Cependant, pour devenir développeur front-end, vous devez d’abord acquérir quelques compétences comme la créativité, la collaboration avec les autres acteurs du projet, la gestion du développement HTML, CSS, JavaScript et les notions de base d’UX.
De plus en plus de bibliothèques et de frameworks existent afin de simplifier la vie des développeurs (ou a minima structurer les projets). Cela permet de ne pas réinventer des comportements déjà utilisés par d’autres.
Le développement back-end : l’arrière-boutique d’un site web
Deuxième partie du développement web : le back-end. Essentiel dans un projet de création ou de refonte de site (sans lui, un site web ou une application ne peut pas fonctionner), cet ensemble d’opérations invisibles pour l’Internaute correspond à la partie fonctionnelle du site. C’est ici que le développeur crée toutes les fonctions/méthodes qui serviront à faire le lien et traiter les données (affichage, stockage, sécurité), créer la logique derrière chaque action de l’utilisateur…
La partie back-end est exécutée sur le serveur web, qui est un peu comme un ordinateur qui contient les données qui composent votre site Internet.
Dans notre exemple de site web e-commerce de produits cosmétiques, le développeur back s’occupera de développer et de faire le lien entre les différentes actions de l’Internaute (un clic affiche telle page, déclenche telle action, etc.).
Que faut-il comme compétences pour être développeur back-end ? Sur le plan humain, le développeur back doit être rigoureux, autonome et apprécier le travail d’équipe. Chaque jour, un ingénieur back-end doit se tenir au courant des dernières évolutions techniques dans son domaine.
Les développeurs back-end utilisent des langages de programmation comme Python, PHP, Ruby, etc. pour créer les fonctions exécutées sur le serveur. Il peut aussi intervenir dans la configuration des serveurs. Pour rendre ces langages de programmation plus utilisables, les développeurs back-end vont également utiliser des frameworks tels que Symfony, Ruby on Rails…, des outils qui rendront le développement plus rapide et plus sûr.
Comment les développeurs back-end et front-end travaillent-ils ensemble ?
Si le développeur front-end se concentre sur les parties visibles et interactives du site, il s’appuie également sur le travail que le développeur back-end fait sur la face cachée du projet.
Les développeurs front et back peuvent travailler en parallèle sur les pages/composants du site, effectuer leurs tâches de manière chronologique (d’abord le back, puis le front) ou inversement, effectuer le front puis le back. Il n’y a pas vraiment d’ordre défini. Dans tous les cas de figure, le travail en collaboration et la communication restent très importants. Notez que c’est toujours un plus si le développeur back-end connaît les principes de base du front et inversement.
Le développeur full-stack : la combinaison du back et du front
Depuis quelques années, un troisième profil de développeur a émergé dans le monde du web : le développeur full-stack. Kézako ? Le développeur full stack est simplement un développeur qui applique ses compétences à la fois dans la partie back-end et dans la partie front-end.
C’est un profil particulièrement recherché par les entreprises car il a la possibilité de travailler sur l’intégralité du développement d’un site. Il peut avoir une vision plus globale du projet et un large éventail de compétences. Attention, le fait de vouloir tout faire (front et back) peut faire perdre en expertise sur l’un ou l’autre, voire sur les deux aspects. Se pose alors une question qui divise : faut-il privilégier un expert dans son domaine pour chaque poste ou une personne alliant les deux, peut-être de manière moins approfondie ?
La frontière entre développeur front-end et back-end est parfois fine. Il n’est pas rare qu’une personne maîtrise une partie du terrain de l’autre, car le développement de ces deux aspects est lié (et c’est d’ailleurs un avantage).