Le développement web est un métier essentiel et très recherché à une époque où le web devient incontournable dans notre quotidien. Loin des clichés du gros geek, le développeur peur est en réalité un métier bien plus complexe, qui nécessite un esprit logique et beaucoup de rigueur.
La meilleure façon de découvrir ce métier est encore de laisser la parole aux personnes qui en ont fait leur vocation. Aujourd’hui, nous vous apportons le témoignage d’Emilie Podczaszy, développeuse web back-end chez BASH/. Elle nous a expliqué son parcours, son quotidien, ses méthodes de travail et ses projets afin de mieux comprendre son métier.
Peux-tu te présenter ?
Émilie : Je suis développeuse back-end, spécialisée dans le langage ruby, depuis 10 ans. Mon parcours m’a amenée à travailler dans plusieurs agences à taille humaine, de développement web, mais aussi dans des structures regroupant plusieurs métiers du numérique avec lesquels je collaborais au quotidien.
Comment définirais-tu ton métier ?
Le développement back-end correspond à tout ce qui est fait en coulisse ; côté serveur à contrario du développement front-end qui se concentre sur la partie visible par l’utilisateur. C’est-à-dire l’écriture de l’application avec toutes ses particularités (règles métier), la communication avec la base de données tout en maintenant un niveau de sécurité et de performances optimales pour les utilisateurs.
Quelles sont, selon toi, les qualités « requises » pour être un bon développeur ?
Selon moi, il n’y pas réellement de qualités indispensables pour devenir développeur web mais si je devais en citer quelques unes je penserai à celles-ci :
- aimer résoudre des énigmes : il faut savoir décrypter et interpréter au mieux les besoins des clients pour pouvoir proposer des solutions adaptées. De même lorsqu’on fait face à un problème ou un bug, il faut être en mesure d’analyser la situation et chercher sans relâche la meilleure façon de le résoudre ;
- aimer apprendre et s’améliorer : les avancées techniques sont rapides et sans un minimum de veille, on passe à côté de nouveautés qui pourraient devenir une nouvelle norme et donc prendre du retard ;
- savoir se mettre à la place des autres : parce qu’on collabore toujours avec des personnes qui n’ont pas forcément nos connaissances techniques, mais aussi ne pas oublier de penser aux personnes à qui sont destinés les applications que nous concevons.
Tout simplement voir un projet sur lequel j’ai passé du temps être mis en ligne et fonctionner comme attendu, si ce n’est mieux.
Quels sont les principaux challenges auxquels tu fais face au quotidien ?
Rendre son code lisible, fiable, évolutif et maintenable : améliorer continuellement ce qu’on produit est essentiel, mais peut parfois être un vrai défi.
Un projet qui t’a particulièrement marqué ?
Pour un ajout de fonctionnalité sur une application, ma binôme et moi avions décidé de travailler en pair-programming (qui est une méthode de travail dans laquelle deux développeurs travaillent ensemble sur un même poste de travail) plutôt que chacune de notre côté comme habituellement.
Cela nous a bien plus motivées, nous avons travaillé dans la bonne humeur et nos sessions de travail ont été tellement productives que nous avons terminé le projet bien avant les délais initialement prévus.
Quels seraient tes conseils pour les personnes qui, comme toi, se destinent au métier de développeur ?
Tout d’abord je recommanderai de travailler en équipe, le plus possible, pour apprendre des autres et ne pas avoir peur de demander de l’aide à ses collègues. Ensuite, il faut pratiquer, que ce soit un nouveau langage ou une nouvelle technologie. Le mieux étant de réaliser des projets qui sortent des sentiers battus : refaire à l’infini les mêmes applications basiques n’ont que peu d’intérêt et limitent l’apprentissage.
Vous voilà maintenant bien renseigné.e sur le métier de développeur web ! Vous avez d’autres questions ? N’hésitez pas à nous contacter !